ROCK
Par: (pas credité)
Rockomotives : un festival de rock commencé depuis peu.
Bien sûr, jeu de mot avec locomotive. Le rock, ça bouge et ça
avance.
En même temps, il faut reconnaître que cet anglicisme a,
maintenant, bien 40 ans. Il est installé dans la culture et dans
la langue, même s'il reste encore associé à son origine musicale
américaine et à la "culture jeune".
L'expression "rock and roll" apparaît dès 1934 dans le titre d'une
chanson, mais il faut attendre les années 50 pour que le mot et le
style qu'il désigne aient du succès.
Musique noire, branche dansante de ce qu'on appelle le "rythm and
blues", reprise par les Blancs (succès d'Elvis Presley)... et le
"rock and roll" est célèbre.
Il passe tel quel en français (j'entends au niveau de
l'expression, qu'on ne traduit pas).
On peut quand même essayer :
to rock = se balancer ; mot américain qu'on retrouve dans "rocking
chair" : chaise à bascule (traduit mot à mot : chaise berçante
au Québec).
Le mot se fait connaître en France grâce à Benjamin Franklin, qui,
lors d'une visite politique en Europe s'en était fait envoyer un
car il tenait à son confort.
To roll : rouler. Rock and roll évoque donc une combinaison de
mouvements dansants. L'expression abrège d'abord la conjonction
"and" : rock and roll.
Parfois, on empoie le sigle "Rn'R (ça fait branché et c'est peu
employé de façon courante).
Mais on abrège surtout en "rock" qui, comme nom, désigne cette
musique ("j'aime le rock").
En tant qu'adjectif, il désigne cette musique ou même toute une
culture.
Il s'adapte bien en français et prend souvent la place de
l'adjectif français : un opéra rock, un chanteur rock.
Mais parfois, on le trouve à la place de l'adjectif anglais : une
rock star (mais ça fait très anglo-américain).
Quelques dérivés : un "rocker" ou un "rockeur". Mais au féminin,
pas de problème : une "rockeuse" : la francisation est acquise.