TRAM

Par: (pas credité)


Le "tram" est à l'honneur. C'est l'un des transports collectifs urbains de demain, peut-être même de ce soir, ou plus tôt. On renouvelle donc de vieilles techniques qui semblent être de bonnes réponses à certains problèmes de circulation actuels. Strasbourg, la banlieue nord parisienne, bientôt Orléans et Lyon. Le principe et le nom n'ont pas changé depuis un siècle et demi. Voyons un peu de quoi il s'agit.

Le "tram" est l'abréviation de "tramway", anglicisme qui, apparemment, ne pose pas de problèmes de prononciation (tramouet). "Les tramways feu vert sur l'échine / musiquent au long des portées / de rails leur folie de machine". Il s'agit, bien sûr, de wagons qui roulent sur des rails en pleine ville - une sorte de chemin de fer urbain. "Tram", en anglais, voulait dire d'abord brancard, chariot, puis rail plat, et la métonymie s'en donne à cœur joie.

L'affaire est assez ancienne : en 1842, Loubat, un ingénieur français, installe les premiers "tramways" aux Etats-Unis. Puis, c'est l'Angleterre et la Belgique qui s'y mettent… la France restant un temps à l'arrière-garde.

Le "tram" a donné "traminot" (employé du "tram"), formé sur le modèle de "cheminot". Ce mot a disparu, et il n'est probable qu'il ne renaîtra pas de ses cendres, d'autant que les nouveaux "trams" devraient être largement automatisés (peu de personnel dans les rames, donc).

Le "trolleybus" a succédé au "tram" - sorte d'autobus, donc plus autonome, et relié à des fils électriques par des sortes de tringles. Le "trolley" est d'ailleurs le mot anglais qui désigne le dispositif de transmission de l'énergie du câble conducteur au moteur - au départ une sorte de roulette, "troll" en anglais.

Dernière considération : on voit bien que tous ces transports collectifs se prêtent par excellence, à l'abréviation : "tram", "trolley", "bus", "métro"…