EAU

Par: Yvan Amar et Evelyne Lattanzio

Tout décevant qu’il soit, le Sommet de Johannesburg a tout de même permis de mettre en évidence une nécessité première de l’homme : l’accès à l’eau. Et on sait aperçu, s’il en était encore besoin, que tout le monde n’en bénéficiait pas.
Parlons donc de l’eau, de ce mot si simple, qui est passé dans tant de bouches qu’il en a été poli, abrasé, arrondi, réduit à sa plus simple expression. C’est en effet le seul nom commun qui soit constitué, non seulement d’une syllabe mas d’un seul phonème.
Alors quelle est cette eau, si indispensable à la vie ? D’abord l’eau potable, c’est à dire celle qu’on peut boire. Et quand on a accès à ce luxe, on peut préciser : eau plate, ou au contraire, eau pétillante, ou gazeuse. Ces deux dernières sont, comme disent les enfants des eaux qui piquent, parfois grâce à une adjonction artificielle de gaz d’ailleurs. Alors que l’eau dite « plate » ne pique pas. Mais on distingue également l’eau minérale et l’eau de source de celle qu’on appelle communément l’eau du robinet. Techniquement eau de source et eau minérale ne sont pas totalement identiques: l’eau minérale doit pouvoir justifier d’une composition minérale particulière. Mais l’une comme l’autre sont en général servies en bouteille. Alors que l’eau du robinet, comme son nom l’indique, coule, non pas de source, mais du tuyau.
Et pour avoir de l’eau du robinet, il faut avoir de l’eau courante, c’est à dire de l’eau à la demande, au robinet, ce qui nécessite tout un système d’adduction, de distribution et de plomberie. Tout ça bien sûr concernant l’eau douce. Et l’eau douce se différenciant simplement de l’eau de mer, de l’eau salée, impropre à la consommation.